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[Majorque] The Sun, the Sea and the Sangrías [PV: Joyce]

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Marcus Griffith

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MessageSujet: [Majorque] The Sun, the Sea and the Sangrías [PV: Joyce] [Majorque] The Sun, the Sea and the Sangrías [PV: Joyce] EmptyJeu 12 Avr - 1:06

Esquisse du RP

Date :
Samedi 10 juin 2017
Apparition de PNJ :
[ ] Oui - [X] Non
Choix du PNJ :
[ ] The Chief - [X] Our Mother
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Marcus Griffith

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MessageSujet: Re: [Majorque] The Sun, the Sea and the Sangrías [PV: Joyce] [Majorque] The Sun, the Sea and the Sangrías [PV: Joyce] EmptyJeu 12 Avr - 1:07



Ah… Majorque !! Le soleil, le sable, la mer, l’ambiance festive… Si ce n’était pas la belle vie ça !! Certes, je n’avais pas vraiment de raison de m’enthousiasmer d’un tel décors vu d’où je venais. Néanmoins, je me trouvais ici en vacances, ce qui changeait la donne ! De plus, il s’agissait d’un coin dans lequel je ne m’étais encore jamais rendu. Grosso modo, j’avais tout à découvrir et tous les petits détails de cette île se devaient d’être appréciés à leur juste valeur.   À côté de ça, non seulement j’étais loin d’être venu seul, mais en plus j’avais prévu de remplir mon lot de découvertes, retrouvailles et rencontres durant ces petites vacances que j’avais pris la peine d’organiser.

Découvertes dans le sens où – comme je le faisais remarquer plus tôt – je mettais les pieds sur ce coin pour la première fois de ma vie. En effet, malgré les nombreux voyages que j’avais effectué avec Chloe – mon ex-partenaire – et bien que j’avais déjà fait un tour par certaines régions de l’Espagne, nous avions trouvé le moyen d’éviter Majorque. Pour notre défense, il existait un tas de pays, villes et villages sur cette planète… Naturellement, ce n’était pas comme si une seule vie nous suffirait à passer par chaque parcelle de la Terre, à moins bien sûr de ne faire que circuler avec un train ou de considérer le fait de voir une ville de loin comme équivalent à une promenade sérieuse en son sein. Et oui, nous avions des standards quand même. De plus, la moindre des choses était de rester assez longtemps pour pouvoir en apprendre plus sur la ville – ou le pays – en elle-même avant d’aller en voir une autre, non ?

En ce qui concernait les retrouvailles, c’était un peu plus complexe que ça. Pour faire simple, j’étais resté en contact avec une certaine Joyce que nous – Chloe et moi – avions croisé des années plus tôt au cours de l’une de nos excursions biannuelles.  Nous nous étions très vite bien entendus de par notre passion commune pour les voyages, mais aussi la photographie – surtout Chloe qui en avait fait son métier. Par la suite, nous étions restés en contact au travers de mail, tout en suivant assez régulièrement le blog que tenait Joyce. À la mort de Chloe, je m’étais coupé d’un paquet de choses dans ma vie pendant plusieurs mois… Ce ne fut donc qu’après avoir commencé à faire mon deuil que j’avais repris contact avec Joyce pour lui expliquer les raisons de ma « disparition », avant de reprendre les communications comme avant. Et donc, si je me trouvais aujourd’hui à Majorque, c’était pour ces fameuses retrouvailles ! Une occasion comme une autre de nous revoir, de nous détendre et de visiter une nouvelle région du monde en même temps.

Enfin, il y avait la rencontre… Mouais, pouvais-je vraiment considérer cela comme une rencontre ? Techniquement parlant, c’en était une vu que je ne m’étais jamais retrouvé face à Luna en chair et en os. Il y avait eu des face à face, des conversations toutes plus louches les unes que les autres compte-tenu du contexte, et ainsi de suite. Cependant, en préparant ce séjour en Europe, j’avais décidé d’en profiter pour aller lui rendre visite et finalement la voir autrement qu’au travers de nos visites spéciales en tant que Sensitif. Bien que pratiques sur plusieurs points, elles n’en restaient pas moins très différentes du monde réel et – dans certains cas – bien plus envahissantes. Combien de fois m’étais-je retrouvé avec les papilles gustatives en pleine crise à cause d’une absence de corrélation entre mon dessert au chocolat et le goût de lasagnes que j’avais après une bouchée ?! Non vraiment, c’était assez affolant la façon dont ce genre d’échanges sensorielles avaient lieu tout autant au moment où on s’y attendait le moins qu’aux meilleurs moments possibles.

« Hey Alicia… On se voit ce soir, d’accords ? Écoute bien papy et mamie, mais surtout, amuse-toi un maximum ! OK ? Je veux que tu me racontes tout ce que tu auras fait avec eux. Marché conclu ? Allez, viens là. – ajoutai-je en la prenant dans mes bras – À ce soir ! »

Attrapant mon sac pour la journée, je sortis de la chambre d’hôtel où je m’étais installé la veille avec ma fille – Alicia – et ses grands-parents maternels. Tongs aux pieds, chemise d’été et short en jean, j’étais paré pour ma journée d’aventure avec Joyce. Le tout maintenant, c’était de me rappeler du numéro de chambre qu’elle m’avait donné afin de lui faire savoir que j’étais prêt. Après tout, il était assez tôt – à peine 10h – et il était possible que le décalage horaire l’affecte encore. Pour moi, depuis que mon cercle s’était éveillé, il m’était devenu bien plus facile de m’adapter à ce genre de décalage compte-tenu du fait qu’on pouvait être réveillé à n’importe quelle heure par n’importe qui dans le cluster se trouvant à l’autre bout du monde !! Quand je disais qu’il y avait du bon et du mauvais dans ce statut de sensitif, ce n’était pas pour rien. Arrivé devant la porte que je recherchais, je toquais 3 fois dessus avant de héler à travers celle-ci.

« Hey Joyce, c’est Marcus… Prête à partir ? »

Mieux valait prévenir que guérir, non ?

HRP:



Dernière édition par Marcus Griffith le Mar 17 Avr - 14:49, édité 2 fois
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Joyce C. Aisling
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MessageSujet: Re: [Majorque] The Sun, the Sea and the Sangrías [PV: Joyce] [Majorque] The Sun, the Sea and the Sangrías [PV: Joyce] EmptyLun 16 Avr - 17:36



Elle faisait ça environ deux fois par an, selon ses disponibilités au travail. Il est vrai qu’elle devait toujours voir avec ses collègues pour prendre des congés—surtout qu’elle prenait généralement un mois, minimum—mais elle était la plus ancienne, aussi, elle n’avait presque pas de soucis pour avoir les vacances qu’elle voulait. Elle savait aussi asseoir une certaine autorité pour arriver à ses fins. Elle avait déjà visité pas mal de pays, elle était allée en Europe, en Asie et en Amérique du Nord. Bien évidemment, elle n’avait guère eu le temps de faire tous les pays, ils étaient trop nombreux. Elle avait adoré Paris, cette ville qui ne s’arrête jamais de vivre, cette ville si magnifique. Elle savait qu’elle y retournerait un jour.

Voyager lui permettait de s’évader, de se déconnecter avec cette vie si stressante et si remplie. Elle se re-connectait avec la nature, les éléments, l’essentiel. Son seul regret fut qu’elle n’avait personne avec qui partager tout ceci. Alors, elle le partageait avec le reste du monde, sur son blog, avec ceux qui voulaient bien la regarder, admirer son travail et son hobby. Il arrivait parfois, même, que de belles rencontres se faisaient lors de ses voyages. C’est comme ça qu’elle avait connu Marcus. Ils étaient tous les deux passionnés par la photographie. Ils pouvaient passer des heures à commenter les photos de l’autre. A la mort de Chloe, cependant, Marcus est resté en retrait quelques temps, ce qu’elle a évidemment compris. Elle n’était pas sans coeur, et même si elle n’avait personne avec elle  pour partager ses moments, elle se doutait de la douleur qu’il avait dû ressentir. Aussi, quand Joyce décida de refaire un voyage, elle demanda à Marcus s’il voulait qu’ils se rencontrent. L’idée était simple, ils faisaient chacun la moitié du trajet. Plutôt équitable, non ?

C’est comme ça qu’elle s’était retrouvée à Majorque, en Europe. Elle n’avait jamais fait ce petit coin, et elle ne pensait pas le regretter. Dès son arrivée, le soleil et la chaleur l’avaient accueilli. Quoi de mieux pour commencer son séjour ? Son hôtel proposait même une piscine et un spa. Elle avait hâte ! Elle trépignait d’impatience à l’idée de faire de magnifiques photos et de découvrir de nouveaux paysages. Elle préparait son sac : son appareil photo, ses cinq objectifs, ses cartes mémoires et batteries de secours. Elle y plaça également une bouteille d’eau et quelques encas. Elle se changea également, elle enfila un short en tissu, un débardeur et des petites tennis confortable. Prête pour leur première journée d’aventure, elle entendit Marcus frapper à sa porte.

« Hey Joyce, c’est Marcus… Prête à partir ? »

Elle s’élança vers l’entrée d’un pas vif en criant :

« Plus prête que jamais ! » et elle ouvrit la porte pour tomber sur un  Marcus souriant.

« Viens entre, j’attrape mon sac et on peut y aller. Tu sais déjà par quoi tu veux commencer notre séjour ? »

Elle lui laissa le soin de fermer la porte, se dirigea vers son lit, et attrapa son sac à dos.

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Marcus Griffith

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MessageSujet: Re: [Majorque] The Sun, the Sea and the Sangrías [PV: Joyce] [Majorque] The Sun, the Sea and the Sangrías [PV: Joyce] EmptyJeu 19 Avr - 19:26



Mes affaires prêtes et bien ordonnées dans mon sac – quand bien même il n’y avait pas grand-chose – je m’étais dirigé vers la chambre d’hôtel de Joyce. Oui oui, on avait pris le même hôtel. Pourquoi ? Parce que ça semblait bien plus logique que de traverser la moitié de la ville en voiture pour aller se retrouver et passer la journée ensemble, non ? Non seulement l’essence coûtait chère, mais en plus il fallait penser à la couche d’ozone, etc… Bon, plus sérieusement, c’était juste plus simple. À côté de ça, cet hôtel proposait également une piscine et un spa. Or, qui irait dire non à ce genre d’options en réservant un logement spécifiquement pour des vacances… On était d’accords, c’était le genre d’avantage qui ne devait pas se refuser.

Arrivé devant sa porte, j’avais toqué et appelé la demoiselle en même temps afin de lui faire savoir que j’étais prêt. Qu’en était-il d’elle ? Était-elle seulement réveillée ? Habillée ? Préparée pour la journée qui nous attendait ? Bah oui, nous n’étions pas de jeunes adultes effectuant leur premier voyage à l’étranger, soit complètement paumés et capables de perdre une demie journée rien que pour se décider à prendre une seconde bouteille d’eau ou pas. La réponse était : pas besoin. Premièrement, il suffisait que chaque personne ait une bouteille pour avoir un bon début. Après, dès lors que vous ne vous aventuriez pas dans le désert ou un coin complètement coupé de la civilisation, vous étiez sûrs de pouvoir vous ravitailler un peu partout. Bref, tout ça pour dire que Joyce et moi n’en étions pas à notre premier rodéo. Ainsi, nous savions parfaitement comment préparer nos sacs pour la journée. Vous l’aurez donc compris, la seule chose qui m’inquiétait, c’était de tomber sur une Joyce à moitié endormie à cause du décalage horaire. Cela faisait quand même quelques années que nous ne nous étions pas vus… Qui me disait que la grasse matinée n’était pas devenue sa toute nouvelle spécialité, hein ?

Fort heureusement, ce ne fut pas le cas puisqu’elle n’avait pas tardé à me répondre d’un ton des plus enthousiastes ! Ouvrant la porte au passage, je passai un rapide coup d’œil sur elle – histoire de vérifier qu’elle était bien prête – avec un sourire avant d’entrer comme elle me le demandait. Tout en l’écoutant, je m’exécutais par automatisme alors que j’entrais dans sa chambre et fermais la porte derrière moi. Durant l’espace d’une seconde, je me demandais pourquoi j’avais eu besoin d’entrer – et carrément de fermer la porte – si nous étions tous deux prêts à partir… Oui, vous apprendrez vite que j’avais tendance à me poser beaucoup de questions et, plus le temps passait, plus elles devenaient ridicules et inutiles. Que voulez-vous, c’était l’une de mes spécialités à moi. Un talent idéal pour ennuyer chaque membre de mon cercle dès lors que l’un d’entre eux avait le malheur de se connecter à ma chaîne pour écouter l’émission « réflexions bidons pour un sou ». Quoiqu’il en soit, le mal était fait, et je n’avais plus qu’à accepter le fait que cette porte était bel et bien fermée. Point.

« Oui, j’ai repéré un train qui nous amènera directement à Sóller pour la journée ! »

Lui annonçai-je en tapant dans mes mains. J’avais hâte ! De plus, maintenant qu’elle venait de prendre son propre sac, nous n’avions plus rien d’autre à attendre. Ainsi, nous ne tardîmes pas à sortir de sa chambre et je pris bien soin de la laisser s’assurer que celle-ci était bien verrouillée derrière elle. Après ça, nous nous mîmes en route.

« Au fait, tu pourrais m’expliquer comment tu as fait pour prendre tes vacances au beau milieu du mois de juin alors que tu bosses à New York ?! »

Lui demandai-je alors que nous quittions l’hôtel et nous dirigions vers la gare – et donc le train – que j’avais mentionné plus tôt. New York n’était pas surnommé « la ville qui ne dort jamais » pour son côté laxiste… Bien au contraire même, il s’agissait – sans compter l’Asie – de l’une des villes qui véhiculait une telle image de professionnalisme qu’il m’était difficile de croire que Joyce était bien là avec moi, et en vacances ! Aux dernières nouvelles, elle n’était pas son propre patron, et occupait un poste suffisamment important pour demander une bonne dose de travail qui pourrait poser problème à ses habitudes d’aventurière. Et pourtant, elle était là à Majorque, vêtue d’un short et d’un débardeur comme si de rien n’était. Personnellement, j’étais impressionné ! Très vite, nous nous trouvions à la gare en question à attendre le train qui nous mènerait à la ville de Sóller, vers le Nord de Majorque. Une fois là-bas, on pourrait calmement visiter les lieux et profiter pleinement de tout ce qu’il y avait à voir.

En parlant de profiter de sa journée, je me mis à penser à ma fille et à celle qu’elle passerait de son côté avec ses grands-parents. Naturellement, j’avais mon portable sur moi en cas de souci, donc je ne m’inquiétais pas de ce côté-là. Néanmoins, j’avais toujours un léger pincement au cœur chaque fois que nous nous séparions, que ce soit pour quelques minutes ou quelques jours. Alicia était ma fille et, tout comme moi, avait perdu Chloe – sa mère. Elle l’avait perdue tôt, oui, mais quand même assez tard pour avoir des souvenirs d’elle. Elle savait donc très bien à quel point sa mère tenait à elle, et il en allait de même pour moi.

« Ça te va si on s’installe en queue de train pour prendre des photos sur le trajet ? »

Le train était en train de freiner, nous laissant donc le temps de nous décider avant que les passagers arrivants ne descendent et que nous montions. D’après ce que j’avais lu – en vitesse – sur le net, ce train qui partait de Palma vers Sóller était considéré comme une véritable attraction en lui-même. Ainsi, en plus de nous conduire à notre destination, nous serions capable de profiter un maximum des paysages que l’on verrait au fil des rails.

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Joyce C. Aisling
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MessageSujet: Re: [Majorque] The Sun, the Sea and the Sangrías [PV: Joyce] [Majorque] The Sun, the Sea and the Sangrías [PV: Joyce] EmptyMar 1 Mai - 14:41



Lorsque la jeune femme partait en vacances, elle ne faisait pas les choses à moitié. Elle prenait généralement un très bon hôtel, qui proposait des services divers et variés, et une chambre assez grande. Elle ne voulait pas passer le peu de temps présente à l'hôtel dans un petit espace confiné. Elle avait de ce fait sélectionné quelque chose qui lui semblait convenable. Une grande pièce à coucher, un salon avec une télé, un sofa, un bar, une table, mais également un balcon qui donnait sur la piscine extérieure et une salle de bain dans laquelle on pouvait facilement rentrer 30 personnes. C'était une très belle suite, un haut de gamme pour certains. Joyce voyait les choses en grand, elle se faisait plaisir pendant ces périodes afin de profiter au maximum. Que seraient des vacances sans bar à volonté et spa en illimité ? Elle s'était même préparé un créneau ce soir, après leur première journée de randonnée, pour aller faire un petit tour au jacuzzi et au sauna — si elle n'était pas trop éreintée avec le décalage horaire. Même si elle le supportait assez bien la plupart du temps, elle n'était pas à l'abris de s'écrouler de fatigue.

Prête à attraper son sac, elle se demanda si tout ce qu'elle avait pris était bien nécessaire, elle était du genre à en rajouter et prendre plus, s'encombrant inutilement. Mentalement, elle se passait tous les scénarios possibles, du plus simple bobo, à la déshydratation ou même la fracture. Elle voulait être prête à parer toutes sortes de situations. Son sac de randonnée était son compagnon depuis plus de six ans déjà, il avait vécu, et pourtant, il était toujours fidèle à la tâche. Elle aurait du mal à s'en séparer.

Ce qu'elle appréciait chez Marcus c'est que, tout comme elle, il était organisé. Il savait ce qu'il voulait, où il allait et comment. Il avait donc naturellement déjà planifié de fond en comble leur première journée. Aussi, elle ne fut pas surprise quand il lui annonça qu'il s'était déjà renseigné sur les trains. Elle avait du mal, durant ses vacances, de se détacher de son agenda, il lui fallait organiser ici aussi les journées à l'heure près. Ce pouvait être énervant pour certains, mais agréable pour d'autres. Elle saisit ses clefs de chambre, s'assura qu'elle était convenablement fermée, et se mit en route avec son compagnon de rando, Marcus.

Ils prirent la direction du train, elle suivait Marcus, car elle n'avait pas eu le temps d'aller inspecter les lieux. Elle se demandait souvent comment il faisait avec sa petite fille, seul. Ce ne devait pas être facile d'élever un enfant sans personne pour l'aider. Elle ne pouvait que l'imaginer, puisqu'elle-même n'en avait pas. Elle ne se voyait pas mère, d'ailleurs. Son travail à New York lui prenait pas mal de temps —pour ne pas dire, tout son temps. Même si elle arrivait à débloquer des vacances, elle savait qu'une quantité astronomique de travail l'attendait à la rentrée, et qu'elle passerait de nombreuses nuits presque blanche à rattraper son retard ou les erreurs de sa remplaçante. Elle essayait cependant de ne pas trop y penser, de se déconnecter de la réalité et d'apprécier ces nouvelles vacances en compagnie de son ami, Marcus. Elle se demanda si elle aurait l'occasion de rencontrer la petite Alicia durant cette période.

« Ça te va si on s'installe en queue de train pour prendre des photos sur le trajet ? »

« Avec plaisir, on aura un meilleur angle comme ça. »

Ils attendirent que le train s'arrête totalement avant de monter à son bord, de partir en queue de train, et de trouver la meilleure place pour s'installer. Ils allaient être bien, là. Ils pourraient profiter de beaux paysages, d'un peu de répit avant leur randonnée mais surtout, faire s'échauffer l'appareil photo pour qu'il soit performant à leur arrivée.

« Alors, Alicia est contente de venir passer des vacances ici ? On pourra rentrer assez tôt si tu le souhaites. Tu pourras passer du temps avec ta fille à l'hôtel comme ça, je suis sûre qu'elle adorera la piscine ! »

Elle engagea la discussion alors qu'elle sortait le meilleur objectif pour prendre de beaux clichés dans le train.
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